Le président Michel Joseph Martelly, le premier ministre Laurent Lamothe et d'autres officiels ont célébré vendredi au Parc à Henfrasa (à Delmas 33) le second anniversaire du programme " Ti Manman Cheri" en présence de plusieurs milliers des bénéficiaires de cette initiative consistant esentiellement en la distribution mensuelle d'un viatique à des mamans des couches défavorisées.
Vantant les mérites du programme et son impact sur le public cible, le président Martelly a plaidé en sa faveur de sa continuité au-delà de son mandat qui s'achève en 2016. Pour cela, fustigeant une nouvelle fois l'opposition, il a demandéà l'assistance de ne pas voter les candidats de celle-ci aux prochaines élections et, surtout, de ne pas renouveler le mandat de certains des actuels parlementaires farouchement hostiles à sa politique. Ignorant délibérément le fait que le Sénat avait voté la veille un budget rectificatif soumis fort tardivement au parlement par le Ministère des finances, le chef de l'Etat a dénoncé le refus des parlementaires de l'opposition de voter cette loi des finances qui accorde une augmentation de salaires aux enseignants du secteur public et aux policiers.
Dans le style qui a été le sien lors de la campagne électorale, M. Martelly a annoncé qu'il désignera lui-même son successeur que la population aura intérêt à voter si elle souhaite la poursuite des programmes sociaux. Il a décrit ce sucesseur comme "un de ces jeunes garcons désintéressés et dévoués à la cause du pays, qui disposaient dà de toutavant de se mettre au service du peuple vers qui ils se rendent quotidiennement".
La ministre déléguée auprès du premier ministre pour la lutte contre la pauvreté extrême et les droits humains, Rose-Anne Auguste et le directeur général du Fond d'Aide Economique et Sociale (FAES), Klaus Eberwein, figurent parmi les officiels qui sont intervenus à la tribune pour magnifier l'importance et la portée du programme "Ti Manman Cheri", pourtant fort décrié dans les milieux d'oposition. [jmd/RK]