Visite de la délégation de l'OEA au parlement : des parlementaires lui ont clairement fait savoir que les acteurs haïtiens ont la capacité de trouver une solution à la crise. D'autres, dont les sénateurs Antonio Cheramy (Ouest) et Evallières Beauplan (Nord-Ouest), ont ouvertement mis en cause la crédibilité de l'OEA vu son rôle en faveur de Martelly en 2010.
Le chef de la Mission de l'OEA précise dans un communiqué qu'il s'agit d'une « mission d'établissement des faits qui n'est pas en Haïti pour s'immiscer, se mêler ou encore faire de la médiation dans les affaires haïtiennes ».
Le sénateur Jean Baptiste Bien-Aimé (Nord-Est) a de nouveau réclamé lundi la démission du premier ministre Evans Paul, dans la perspective de la mise en application du plan de sortie de crise proposé par le Sénat.
L'opposition a publié lundi un nouveau calendrier de manifestations de 4 jours, à partir de ce jeudi, devant culminer au 7 février, date de la fin du mandat du président Michel J. Martelly. Les porte-parole du G-8, du MOPOD et de Lavalas donnent à ce dernier jusqu'au 6 février, à minuit, pour qu'il laisse le Palais National (siège de la présidence).
Les partis proches du pouvoir Tèt Kale annoncent également des manifestations qui devraient commencer dès ce mardi pour exiger une date pour la tenue du second tour de la présidentielle et continuer à s'opposer contre la perspective de la formation d'un gouvernement de transition.
Nouvelles prises de position contre la mérengue carnavalesque 2016 de Sweet Micky : après le président de l'ANMH et PDG de Radio Ibo, Hérold Jean François, le militant politique Rony Timothée de FOPARK et le commentateur politique Muraille Jean Myrtho condamnent l'initiative de M. Martelly de dénigrer des journalistes alors que, selon eux, il aurait mieux à faire dans le contexte politique actuel.
Zika : l'ex-président de la Commission santé au Sénat, le sénateur Westner Polycarpe, appelle le Ministère de la santé publique et de la population à adopter toutes les dispositions en vue d'endiguer l'épidémie. Il met en exergue les graves conséquences de la fièvre causée par la piqûre du moustique vecteur, notamment sur les femmes enceintes.
Les contractuels de l'Hôpital général (à Port-au-Prince) annoncent un arrêt de travail à partir de ce mardi pour exiger le paiement de 4 mois d'arriérés de salaires. [jmd/RK]