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Les bureaux des deux Chambres pourraient "constater la démission" de Michel Martelly, en janvier, prévient le président du Sénat

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Le président du Sénat, Simon Dieuseul Desras, a averti lundi que les bureaux des deux Chambres sont prêts à« constater la démission » de Michel Martelly au cas où, le deuxième lundi de janvier 2014, le chef de l'Etat ne prononcerait pas devant le Parlement le traditionnel discours sur l'état de la nation, une menace qui coïncide avec le début des consultations lancées avec différents acteurs sur la crise préélectorale, source de préoccupation pour une partie du corps législatif et de l'opinion publique.

Passé résolument à l'opposition après avoir pendant un certain temps entretenu de bonnes relations avec l'Exécutif, le numéro un du Grand Corps souligne à l'attention du Président de la république que l'article 151 de la constitution lui fait obligation de rendre compte à la population de la situation du pays.

A l'issue de la première journée des discussions consacrée exclusivement aux partis politiques, dont plus d'une vingtaine étaient représentés à l'hôtel Montana, à Pétion-Ville, une commission de suivi de douze membres a été formée dans une ambiance par moment houleuse.

Rentré ce lundi à Port-au-Prince d'une tournée de plus d'une semaine à l'étranger ayant suscité beaucoup de remous en Haïti, le Président Michel Martelly, qui a traité ses adversaires politiques de "niaiseux", lors de son passage au Suriname, est soupçonné de vouloir rendre le Parlement inopérant en renvoyant -justement le deuxième lundi de janvier- un deuxième tiers du Sénat.

Réduite à 20 Sénateurs, la Chambre haute est déjà privée de dix de ses membres depuis plus d'un an, sans que ne se dégage de façon non équipe la perspective de la tenue des élections pour renouveler les sièges vacants ainsi que les collectivités territoriales. spp/Radio Kiskeya


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